En tant que conducteur d’un véhicule – cycle, deux-roues, voiture, camion et tout autre engin motorisé – on se doit de rester et demeurer maître de ce dernier en toute circonstance. Mais voilà, l’été approche et il est malheureusement de coutume de voir la campagne de prévention de la sécurité routière pour éviter des centaines de morts sur les routes. Et pour cause, l’alcool, la prise de drogue mais aussi de certains médicaments altèrent les fonctions essentielles de notre organisme perturbant ainsi notre faculté à conduire. Le gouvernement est même allé plus loin en ajoutant de nouvelles questions au test du code de la route. D’ailleurs, avec ethylco vous deviendrez incollable sur les risques, la prévention et les éthylotests. En attendant, à la veille du grand chassé -croisé des vacances d’été, il est essentiel de rappeler les perturbations, les conséquences liées à la consommation d’alcool, de drogues mais aussi de certains médicaments.
Les effets sur le conducteur
Les produits stupéfiants, alcoolisées et médicamenteux contiennent une substance psychoactive. Le fonctionnement du cerveau est alors altéré et les effets sur l’organisme entier ne tardent pas à se faire ressentir. Focus sur les principaux effets.
Les effets sur la condition physique
C’est le comportement entier du conducteur qui s’en voit modifié. La prise de ces produits – rendent selon les cas – le conducteur agressif, euphorique voire favoriser une tendance auto-destructrice.
Dans tous les cas, les réflexes diminuent et le temps de réaction s’allonge considérablement. En parallèle, d’autres signes apparaissent comme le manque de vigilance, une mauvaise appréciation des distances et des vitesses, les troubles de la coordination, les pertes de mémoire voire même la difficulté d’évaluer des situations. Autant de symptômes qui s’ajoutent les uns aux autres et qui rendent le conducteur inapte à réagir et à effectuer rapidement les manœuvres.
Les troubles de la vision
Lorsque l’on conduit, il est un sens qui est fortement sollicité : la vue. Sans une vue correcte, l’appréciation des distances et des vitesses, l’environnement ne font plus l’objet d’une analyse claire par le cerveau. Et de ce fait, les réactions du conducteur ne sont plus en adéquation avec la situation. C’est pour cette raison, que le conducteur se doit d’avoir une acuité visuelle opérationnelle et disposer de ses outils correcteurs – lunettes et / ou lentilles – sur lui en conduisant.
La prise de médicaments, de drogues mais aussi d’alcool modifient la perception que l’on a de notre environnement. Et pour cause, le champ de vision latérale se rétrécit, la vision binoculaire est troublée, le temps de récupération notamment la nuit suite à un éblouissement augmente sans oublier que le conducteur peut être en proie à des hallucinations, dans le pire des cas.
La fatigue et la somnolence au volant
La prise de ces substance réduit notre résistance à la fatigue. Rapidement, le corps se sent las, une sensation de fatigue envahi le corps. Dès lors, le conducteur a du mal à se concentrer. Le risque de somnolence apparaît – de manière sournoise – bien plus vite qu’il n’y paraît avant de laisser place à l’endormissement.