L’amiante est un terme désignant certains minéraux à texture fibreuse utilisés dans l’industrie. Le désamianteur est le professionnel chargé d’effectuer un ensemble d’actions dans le but de retirer l’amiante dans un bâtiment (immeuble, maison individuelle, etc.). Cette profession fait l’objet d’une règlementation stricte et également de précautions particulières en raison des risques sanitaires associés. Quelles sont les formations à suivre pour devenir désamianteur ? Quels en sont les débouchés ? Quelles sont exigences du métier ? L’article présent vous apporte des réponses à ces interrogations.
Les formations et les débouchés.
Trois étapes principales à suivre pour exercer la profession de désamianteur : l’obtention d’un diplôme spécifique, l’acquisition d’une expérience professionnelle et l’obtention d’une certification. La première étape consiste à suivre une formation pour être titulaire d’un des diplômes suivants : le CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) ou le BEP (Brevet d’Etudes Professionnel) dans le secteur des BTP (Bâtiment et Travaux Publics) ; le BAP (Brevet d’Aptitude Professionnel) en chimie, transport et stockage des déchets. La deuxième étape est d’acquérir une expérience professionnelle afférente.
La troisième étape consiste à suivre un stage de formation portant sur les risques liés à l’amiante, les techniques de désamiantage et la sécurité sur le chantier. Ce stage permet d’obtenir une certification requise pour exercer le métier d’Agent Technique de Désamiantage. Si vous habitez à Lyon, en France, vous pouvez passer cette certification au centre formation amiante à Lyon. Le désamianteur peut travailler pour son compte ou au sein d’une entreprise. Il peut évoluer vers les postes de chef d’équipe et de diagnostiqueur. La sécurité du travail, la sûreté dans le nucléaire et le contrôle des entreprises sont des domaines qui offrent également de belles perspectives de carrière à l’Agent Technique de Désamiantage.
Les exigences de la profession
Le métier de désamianteur requiert une très bonne condition physique. Ce professionnel doit être capable de faire face à de nombreux risques de santé. Il s’agit non seulement des risques liés aux BTP (risques de chute, risques d'écrasement, risques liés au port de charge, etc.) mais également des risques liés à son métier : risques d'étouffement lors de travaux dans une atmosphère confinée ; risques d'inhalation de fibres d'amiante ; risques d’exposition à des produits chimiques, potentiellement dangereux (mousses de polyuréthanes, colles et solvants, résines,…).
