« Celui qui sait déguster ne boit plus jamais de vin, mais il goûte ses suaves secrets ».
Jamais une citation n’aura eu autant d’impact en cette période de foire aux vins où les promos permettent la découverte des plus grands crus à l’image des vins du médoc, des châteaux Larose Trintaudon, Larose Perganson ou encore Arnauld.
Et, si Salvador Dali à bien raison, c’est qu’il convient de les savourer tel un épicurien. Connaître les fondamentaux est essentiel pour apprécier comme il se doit un vin et le savourer à sa juste valeur. Versé délicatement dans un verre en forme de tulipe, bien installé dans un endroit éclairé à température raisonnable, ce sont alors les arômes qui émoustilleront vos sens. L’examen visuel mené de manière minutieuse permettra de mettre en avant sa limpidité, son aspect, son intensité, mais aussi sa robe. Le nez plongé dans le verre permettra ensuite de découvrir les arômes précis, les familles – floral, fruits verts, fruits rouges, agrumes, épices, végétal ou minéral par exemple – du vin. Ensuite, délicatement remué dans le verre, le vin se dévoilera à vous et libérera tous les arômes qu’il renferme. Seulement et seulement après cet examen visuel et olfactif, il peut être mis en bouche. Les tanins, les sensations procurées émoustilleront dès lors vos papilles ainsi que votre langue pour une dégustation complète. Qu’il s’agisse de son équilibre, de sa longueur, de sa complexité ou encore de son expression, vous serez un fin limier pour apprécier comme il se doit un grand cru.
Mais si déguster un vin demande un certain savoir-faire, le consommer est-il bon pour la santé ? Pour le savoir, mettons-vous à table.
Le vin rouge est bon pour la santé
Le vin rouge contient de l’eau, de l’alcool certes, mais peut également renfermer des glucides, des minéraux – potassium, calcium, magnésium, sodium, phosphore par exemple – des oligoéléments et des vitamines – cuivre, zinc, manganèse, vitamine B notamment – des polyphénols, des acides minéraux, au final plus de 500 substances différentes ! Raison pour laquelle, le vin rouge est considéré comme un aliment à part entière.
Pour la pointe de détail, un verre de vin rouge – d’une contenance de 12,5 centilitres environ – apporte 80 calories, autant qu’une banane. A l’image de tous les aliments, il convient donc de le consommer avec parcimonie et modération. D’autant plus, qu’il contient de l’alcool. Néanmoins, le vin rouge reste bon pour la santé. La présence de polyphénols en particulier permet de renforcer les défenses immunitaires de l’organisme, de prévenir les maladies cardio-vasculaires, mais aussi de diminuer le risque de dépression chez les seniors notamment.
Une boisson à consommer avec modération
Selon l’OMS, pour profiter des bienfaits du vin rouge, la limite de consommation est fixée à deux verres de 10 centilitres par jour pour la femme et trois pour les hommes. Bien sûr, il s’agit d’un maximum !
Au-delà, la consommation de vin rouge ne présente plus aucune vertu. Bien au contraire, bon nombre de désagréments peuvent apparaître. La consommation régulière et exagérée d’alcool favorise le développement de nombreuses maladies – cancers, maladies du système nerveux/du système digestif, cirrhose notamment – mais entraîne également des troubles psychiques, est à l’origine de situations délicates – troubles du sommeil, problème de mémoire et de concentration, tension artérielle élevée, fatigue par exemple – voire dans le pire des cas peut entraîner une accoutumance, une dépendance.
Inutile de boire le calice jusqu’à la lie. Mieux vaut boire du vin avec retenue pour préserver sa santé et surtout l’apprécier comme il se doit.